La ville de Douala est située dans l’estuaire du Wouri, à 50 km de la mer. C’est une zone d’activité commerciale depuis le 19ème siècle où des travaux ont été menés pour permettre le commerce entre les habitants des côtes et les commerçants de Hambourg et de Brême.

Selon certaines sources, le secteur a été développé pour la première fois par une compagnie de navigation allemande « Woermanline » en 1881.

Avec l’avènement de la première guerre mondiale qui a vu les colonies allemandes saisies, l’accès au port de Douala a été rendu possible grâce à des navires avec un tirant d’eau de 4,0 mètres. L’infrastructure comprend un quai de 60 mètres, sept quais privés, des magasins reliés par un chemin de 60 mètres. Bonabéri à cette époque, sera servi par un quai de 100 mètres de long. Des ateliers bien équipés et un quai flottant de 900 tonnes. La capacité de trafic annuelle est évaluée à 100 000 tonnes.

Après la capitulation des Allemands, les premiers objectifs des Français devenus désormais maîtres, étendirent le chemin de fer et équipèrent le port de Douala. Les travaux d’extension se sont arrêtés en 1922. Ils ont parallèlement organisé des activités centrées sur les services spécialisés des ports et des voies navigables intérieures dans le cadre des travaux publics coloniaux. Cela a marqué le début de la mise en place lente mais sûre des institutions sous administration française.

À l’indépendance en 1960, cette structure est devenue la Direction des Ports et Voies Navigables du Ministère des Transports.

Logo del’ONPC 1996 — 1999

Ce dernier devint plus tard l’Autorité Nationale des Ports du Cameroun (ONPC) en vertu de la loi fédérale de 1971.

Cette organisation a fonctionné pendant près de 30 ans avant de subir des réformes sur la base des discussions de la table ronde de 1977.

Tous les partenaires engagés dans les activités portuaires ont ensuite été invités à réfléchir à des solutions concrètes afin de répondre aux exigences de l’atmosphère à l’époque. Précisément, il était de relever les défis de la faible demande des services portuaires. Les résolutions prises au cours de ces délibérations, renforcées par les recommandations du Comité FAL, ont contribué à définir la politique gouvernementale dans ce sens. De là est née désormais la loi du 24 décembre 1988 décrivant les nouveaux défis du secteur portuaire.

Bien que mise en place, la réforme portuaire a comme principaux points la loi d’orientation, 8 décrets d’application définissant la nouvelle disposition des ports camerounais.

À la fin des réformes de l’Autorité portuaire nationale du Cameroun, une Autorité Portuaire Nationale (NPA) est entre autres chargée de l’élaboration et du contrôle de l’application des normes sur la sécurité portuaire. Avec Kribi, Limbe et Garoua, Douala est devenue l’une des très grandes autorités portuaires avec des prérogatives en matière de gestion et de promotion de ses services.

L’Autorité Portuaire de Douala étant Une Etablissement Para-Public, a Pour Mission la Gestion de la Coordination des Services Disponibles à Douala-Bonabéri.

Conformément à la loi, le Port cède aux entreprises du secteur privé par le biais d’offres commerciales et industrielles: manutention, gestion du terminal à conteneurs, etc. Depuis 1999, le Directeur Commercial du PAD a activement contribué à la concurrence dans les activités portuaires.